S’il est un thème technologique médiatisé en ce moment, c’est bien l’Intelligence Artificielle (IA). Le sujet de l’I.A. n’est cependant par récent ; je me souviens d’une visite à l’Inria dans les années 80 où ils y travaillaient déjà ardemment. Par contre, il n’y a jamais eu autant d’opportunités tant technologiques, qu’humaines ne serait-ce que les interactions locales, sociales, pour franchir un pas important à grande échelle.
Selon l’économiste N. Bouzou,« le temps numérique nous entraîne à une vitesse vertigineuse. Comment s’y préparer ? » C’est selon lui, l’alliance des innovations et d’une philosophie humaniste qui sera source de progrès positif. Plus de 150 pays planchent sur le sujet. C’est inédit, formidable et inquiétant à la fois.
Aux yeux des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), et leurs homologues chinois, l’Europe n’existe plus, au contraire, elle s’enferme dans l’éthique et le RGPD – mais il y a urgence à ne plus leur donner gratuitement nos données à caractère personnel (le contenu de nos emails, de nos comptes sur les nombreux Clouds ou réseaux sociaux, et maintenant nos empreintes digitales…).
Comment rester acteur du monde de demain ?
C’est là que l’Anthropologue et le responsable du CNRS replacent le contexte de à quoi ressemble ce futur : la manière d’interagir entre Homme et Machine. L’I.A. ne va pas s’imposer à nous ; elle est très performante mais pour des fonctions spécialisées. Autre question : Homme réparé versus Homme augmenté ? La machine ET l’homme semble être une voie plus sereine, sans compétition comme entre humains, loin d’une forme de conscience décisionnelle. Nous devons rester les acteurs du monde de demain. Prenons l’exemple de l’ingénierie inversée, a cité l’Anthropologue Pascal Picq, « il est plus facile de rendre complexes des choses inventées récemment (intellectuelles) que des choses simples inventées depuis très longtemps (comparaison entre les drones autonomes et les voitures autonomes) ».
La machine n’a pas de connaissance globale ni de raisonnement, elle compare et traite les résultats. Le plus grand danger demeure selon eux le BUG !
L’anthropologie est toujours là avec la force de la différence des cultures : animistes (Tamagoshi), cartésien, etc. Il a été fait référence à Philippe Descola pour ces analyses terrain à ce sujet.
Le sujet suivant était également intéressant, il s’agissait de la Médecine du futur, où la France disposant de très nombreuses données en matière notamment de recherche fondamentale, a ou aurait un rôle important à jouer.
Pour en savoir plus : https://u-futur.org/